Combien de mots devrai-je prononcer ?
Combien de larmes, de sang devrai-je verser ?
Pour la remercier...
Elle, qui neuf mois m'a portée
Elle, qui m'a allaitée et bercée
Elle, qui des nuits a veillé à mes côtés
Qui a tout supporté, pour voir sur nos lèvres un sourire dessiné
Qui m'a tant donnée de leçons et m'en donne encore
Un ange tombé du ciel
Une pure merveille
Elle, qui même quand elle s'éloigne me protège
Sa voix, qui en moi résonne tout le temps pour me rassurer
Cette femme qui a tout sacrifié pour me redonner la vie
Elle, qui a pleuré, qui a travaillé des jours et des nuits pour enfin me voir guérie
Elle cherchait son enfance, son bonheur envolé, en nous mettant au monde
Elle, qui fillette a tout perdu, qui a souffert en silence, qui a tenté de fuir la vie...
Elle qui prie, qui nous unit malgré la différence
Oui, elle s'appelle Maman
Ma chère maman qui me couvre et me protège
Une étoile qui brille dans le ciel
Un phare qui dans la nuit illumine mon chemin
Mon symbole d'innocence et de générosité
Maman, je t'aime, et je t'aimerai jusqu'à mon dernier souffle...
J'ouvre mes yeux
Quittant un rêve où je t'ai vu...
Ma bouche entrouverte devant mon miroir, veut prononcer des mots
Ta voix résonne, celle qui me faisait rêver...
S'infiltre dans tous les coins de mon être
Si affaibli, déchiré, souffrant de ton absence, de ton silence...
Toujours là, je m'en souviens, un amour qui me console encore
Du matin jusqu'au soir, je te sens, et mon cœur bat fort
Dans mes cheveux, mes vêtements, dans tout ce qui m'appartient il y a...Ton odeur !
Peu importe ce qu'ils disent...
Pour moi, tout cela a une immense valeur
Qu'on s'en moque, ils ne savent pas ce qu'il m'évoque
Oui, c'est une réalité, acceptée, mais je ne peux oublier
Le temps passe, mais je ne m'en lasse
Vous vous êtes trompés, lorsqu'un jour vous m'avez dit en riant "Tu vas oublier...!"
Permettez moi de vous dire que ce n'est pas vrai
Car en moi, c'est de plus en plus fort, de plus en plus beau
Et je n'en pleure pas seulement
Nos chansons, nos mots doux, nos fous rires...
Tout cela, aujourd'hui me fait sourire
Il était mon bonheur, il l'est encore, et le sera à tout jamais
Comment puis-je oublier ce qu'en mon coeur était pur et véritable ?
Même imparfait, écrasé par une réalité
On guérit nos plaies
Mais une image reste gravée
Celle de l'être aimé !
1. lumaee le 07-09-2012 à 22:38:47 (site)
Tu as mes bras grands ouverts...pour te consoler et t'apaiser, si seulement je le pouvais
2. Capri le 15-09-2012 à 15:56:48
Je le sais bien, et je te remercie, sache que mon cœur aussi, dans lequel tu resteras ancré, te sera toujours grand ouvert...
C'était écrit : Le jeu est fini !
Je n'avais pas encore tout dit
Mais tout était déjà mort, avant le début d'une belle vie
Je comprends maintenant, qu'il était temps de quitter le paradis...
Je connais le goût de ce poison
Qui tue progressivement
La faiblesse que j'ai toujours cachée
Sans m'en rendre compte, je l'ai dévoilée
Trop tard pour tout recommencer
Je le sais
Je n'étais qu'un pion
sur le grand échiquier
J'avais obéi à des ordres
J'avais foncé sur un obstacle
Je savais que promesses non tenues n'étaient pas acceptées
J'ai exécuté...
J'ai tendu mes mains, mon cœur à ce rêve sans hésiter
Pour me retrouver face au vent d'une porte claquée
Tentative de sauver ce qui restait
Une seule moitié a pu survivre à ce qui était capable d'étrangler
L'autre n'a pas eu de bouée
Pour résister
Au beau milieu de l'océan
Aucune direction
Sur un instrument poussiéreux
En mélodies larmoyantes
J'ai avoué des mots
Je n'avais qu'une envie
Raconter, dire
Ce qui n'a jamais été dit
Pas de colle pour mes débris...
C'était ma fin prévue, moi l'être qui a aimé sans mesurer
Non, cela ne fait plus mal
Maintenant, et rien à regretter
Même après un secret dévoilé
Je reste heureuse
car dans les couleurs de ce tableau inachevé
Il y avait des chansons
Pour un être qui méritait
Mon amour simple, mais plein de sincérité...
Commentaires